VAN HALEN Same (1978)Il n’est pas pressé. Il a le temps. Que sont quarante-cinq années quand on a l’éternité



Dans l’histoire du rock il y a des albums qui marquent toute une génération, des sortes de nouveaux phares musicaux qui illuminent la musique et donnent des nouveaux repères à tous les musiciens de la planète.
Des albums où dès les premières secondes on se demande ce qu’il se passe. C’est assurément ce qu’il s’est passé en février 1978 lorsqu’est sorti le premier album du groupe VAN HALEN.

Nul doute que dès sa première écoute tous les guitaristes de la planète se sont demandés ce qui leur tombait dessus. Un son de guitare énorme, jamais entendu auparavant, une puissance sonore jamais atteinte et les trois premiers titres de l’album allaient plier le match. Déjà la rythmique, ensuite le riff de « Running with the devil », le titre d’ouverture et le solo, sorti comme un torrent de lave après un orage volcanique et puis direct le solo... THE SOLO… celui que tout guitariste digne de ce nom doit aujourd’hui descendre sur son manche pour acquérir le respect de ceux qui l’écoute… Ce son, cette technique du taping (jouer les notes en tapant les doigts sur le manche) en ajoutant la virtuosité. En 1 minute et 42 secondes la messe est dite pour les décennies à venir. Mais la remise à jour du logiciel du hard rock n’était pas encore complètement configuré que la plage 3 terminait de tuer le doute au cas où il persisterait avec cette chanson des KINKS « You really got me »… Toujours ce riff et ce son venu d’une autre planète, d’ailleurs bon nombre d’entre nous découvrait ce titre pour la première fois sans se douter que c’était une reprise.

J’ai beaucoup parlé de la guitare, car ce jeu et ce son sont devenus les codes de bases de tout guitariste jouant du métal aujourd’hui, mais il est impossible de ne pas évoquer le chanteur David Lee ROTH , une bombe masculine sensuelle, sexuelle avec un charisme, une gesticulation lascive et une voix chaude et endiablée, un diable sentant la luxure et la débauche emmenant son monde dans une danse frénétique et sautillant partout sur la scène… Ceux qui étaient là le 8 juin 1979 au Pavillon de Paris savent de quoi je parle. Mr ROTH est le parfait saltimbanque américain, tout en couleur avec une grande gueule et une vision « larger than life » (« plus grande que la vie », NdR.).
La section rythmique composé du frangin Alex VAN HALEN à la batterie et de Michael ANTHONY à la basse donnent l’assise, le mur et complètent l’artillerie lourde sonique qui ne vous lâchera pas… Quel confort pour un guitariste et un chanteur d’avoir ça sur scène ou en studio…
Ce premier VAN HALEN est une bombe, et tout rocker qui se respecte se doit de l’avoir dans sa discothèque.
Un album intemporel qui n’a pas pris une ride, ce qui est un exploit de plus à mettre à son crédit. Culte.

Tee Robs

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